Un de plus. Le contrôleur général des lieux de privation de liberté a rendu son rapport annuel. Il pointe les limites du concept de dangerosité de plus en plus présent dans la législation française.
Bertrand Langlois/AFP |
« La prison vit une révolution inquiétante qui, basée sur la dangerosité supposée des détenus, l’amène à les traiter non plus en fonction de ce qu’ils ont fait, mais de ce qu’ils pourraient faire." La constat est de Jean-Marie Delarue, contrôleur général des lieux de privation de liberté, qui le 22 février présentait son rapport 2011.
"La personne détenue tend, en effet, dans les politiques publiques, à s’effacer au profit de l’attention portée au risque qu'elle peut éventuellement faire courir à la société" développe le rapport du CGLPL.