SUICIDES
Un nouveau détenu a mis fin à ses jours à l’aide de son kit anti-suicide… cherchez l’erreur. Outre la question du suicide en prison, ce fait dramatique – le jeune homme avait 23 ans - pose la question de la nature des réponses apportées aux problèmes soulevés.
Un nouveau détenu a mis fin à ses jours à l’aide de son kit anti-suicide… cherchez l’erreur. Outre la question du suicide en prison, ce fait dramatique – le jeune homme avait 23 ans - pose la question de la nature des réponses apportées aux problèmes soulevés.
En 2009, la Garde des Sceaux, Michèle Alliot-Marie avait avancé des mesures pour parer à la multiplication des suicides. Une série de suicides relayée par la presse avait en effet suscité l’émoi.
D’une part, des kits anti-suicide (sic) seraient distribués, lors des moments les plus difficiles comme un passage au mitard, aux individus susceptibles de mettre fin à leurs jours. Si le taux de suicide est sept fois plus élevé en prison qu’à l’extérieur, il est également beaucoup plus élevé en quartier disciplinaire qu’en cellule ordinaire. Ces kits comprennent notamment un matelas anti-feu, des draps indéchirables et un pyjama en papier à usage unique. D’autre part, des pièces spécialement aménagées et dépourvues de points d’arrimages tels que des barreaux aux fenêtres ou un support mural pour une télévision, seront généralisées afin d’empêcher le passage à l’acte. Enfin, il était annoncé que les détenus en quartier disciplinaire auraient désormais accès au téléphone et à la radio.